24-25 mars 2025 Aubervilliers (France)

Appel à communication

         

Appel à Communication pour les Doctoriales du laboratoire Pléiade 

Les 24 et 25 mars 2025, au Campus Condorcet

 

Objectifs des Doctoriales

En tant que doctorant·es au laboratoire Pléiade, nous souhaitons, par cet appel, lancer la nouvelle édition des Doctoriales du laboratoire en vue de présenter et de partager la diversité des travaux de recherche des doctorants·es de l’UR. Les journées se tiendront les 24 et 25 mars 2025 sur le Campus Condorcet (Aubervilliers). Ces Doctoriales ont pour but de valoriser la diversité des travaux de recherches, l'échange bienveillant et le partage de connaissances entre les doctorants·es du laboratoire, quels que soient leur année de formation et leur domaine de recherche. Ces journées sont ouvertes à toustes les auditeurs·ices (étudiant·es en licence/master, doctorants·es d’autres laboratoires, professionnel·les, chercheur·es, etc.).

Nous souhaitons ainsi encourager l’échange et la collaboration autour des approches méthodologiques et épistémologiques diverses et variées que les jeunes chercheurs·es développent tout au long de leur parcours doctoral. Il s’agira également de structurer un espace favorable aux critiques constructives et à l’émergence des connexions, des entraides et des collaborations, inter et pluri disciplinaires et transversales autour des axes de recherche du laboratoire entre les doctorants·es du laboratoire. Le comité d’organisation de ces Doctoriales a le souhait d’intégrer tous les parcours et toutes les disciplines du laboratoire autour des quatre axes de recherche : Axe 1 : Marges, inégalités, vulnérabilités qui s’interroge autour de la notion de « collectif » dans une vision transversale ; Axe 2 : Circulations, Mobilités, Patrimoines qui questionne ces thématiques dans des dimensions nationales, internationales et globales ; Axe 3 : Politique, individu, société qui rassemble des chercheur·es s’intéressant au « politique » au sens large ; Axe 4 : Représentations, hybridité, formes explore ces notions en proposant des définitions et des cadres (Axes de recherche | Pléiade).

Si chacun des axes propose une entrée thématique sur la recherche différente, ils sont toutefois liés entre eux, par de nombreux points de concordance, qu’ils soient disciplinaires ou méthodologiques. L’objectif est de dépasser les singularités des sujets de recherches et de discuter les approches méthodologiques et épistémologiques communes ou partagées par une ou plusieurs disciplines.

Les trois axes de cet AAC des Doctoriales interrogent d’une part, les approches épistémologiques autour des objets scientifiques traités par les doctorant·es. Et d’autre part,  questionne les différences méthodologiques de recherche originales déterminées par des terrains spécifiques qui poussent les jeunes chercheurs à concevoir des manières inédites de conduire et construire sa recherche au prisme des problématiques et des thématiques rencontrés. Enfin, dans un objectif plus pratique lié au travail de recherche, le troisième axe s’intéresse aux outils de traitement et d’organisation des données empiriques, leurs valorisations et restitutions. Les propositions pourront être transversales et montrer le continuum entre les trois axes.

 

Axes de recherche

Axe 1 :  Construction des savoirs et des connaissances scientifiques aujourd’hui

Dans ce premier axe, nous invitons les jeunes chercheurs.es à traiter de la construction complexe des savoirs et connaissances scientifiques au prisme des réalités empiriques spécifiques à chaque sujet. Cela inclut les manières de construire un objet de recherche, les conceptions sémiologiques et sémantiques, ainsi que les conditions organisationnelles, socioculturelles, géographiques, politiques, locales, etc., de production des savoirs scientifiques. 

Dans la perspective des recherches actions ou appliquées, les propositions peuvent également aborder les manières d’appréhender les interactions et les collaborations entre savoirs scientifiques, savoirs pratiques et savoirs expérientiels des acteur·ices des terrains.

 Ce premier axe peut ainsi donner lieu à plusieurs questionnements : 
  • Comment le choix de l’objet de recherche a-t-il été fait et comment s’est-il construit ? Qu’est-ce que cet objet implique pour le·la chercheur·e d’un point de vue scientifique mais aussi personnel, ainsi que pour les personnes concernées par la recherche (enquêté·e·s, communauté de chercheurs·es, acteurs·ices publics, etc.) ? 

  • Comment ces objets scientifiques se construisent-ils au prisme d’une diversité des positions et des savoirs des acteur·ices concerné·es par la recherche ? De quelle façon l‘étude d’objets transversaux impose des logiques interdisciplinaires et comment cela nous amène à (re)questionner nos épistémologies classiques ? En ce sens, qu’en est-il des perspectives de l’épistémologie sociale et située ou encore, celles associées aux recherches-créations ?

      

AXE 2 : (Re)penser les méthodologies de recherche

Cet axe se concentre sur les démarches de réflexivité autour des méthodes qualitatives et quantitatives de recherche ainsi que sur la conduite de travaux dans des contextes spécifiques. Il s'agit de discuter des influences méthodologiques communes comme l'observation, l'étude de cas, les entretiens, l’étude et la recherche d’archives, etc. et de proposer des modalités spécifiques et ou originales de leur mise en œuvre. Une attention particulière peut être donnée aux démarches collectives, participatives et/ou créatives ainsi qu’aux manières de fabriquer des méthodes reflétant les mutations à l'œuvre dans nos sociétés.

Les objectifs de cet axe sont de mettre en avant les différentes expériences personnelles du contact au terrain ou aux données, en proposant de discuter de ce qui se fait dans les différentes disciplines en LLSHS. Les communications pourront étayer les enjeux de posture des jeunes chercheur·es impliqué·es dans des dispositifs particuliers, en contrat CIFRE ou dans des terrains « sensibles », militants, etc. et de partager les démarches de réflexivité entreprises. 

Différents questionnements en découlent : Quel est le lien du·de la chercheur·e avec son terrain/son objet de recherche ? Quelles méthodes pour quels objectifs et quelles limites pratiques et/ou théoriques ? Comment la mise en place et l’application de ces méthodologies peuvent (re)questionner l’éthique et l’intégrité de la recherche ?

 

AXE 3 : Outils de traitement et d'organisation des données - Formats de restitution

Nous proposons d'ajouter un troisième axe consacré aux outils de traitement et d'organisation des données, mais aussi aux différents formats de production et de restitution de la recherche. Les contributions pourraient explorer les outils et technologies émergentes, l’utilisation du numérique (réseaux sociaux, archivage numérique, intelligence artificielle, web scraping, etc.), les logiciels de gestion de données (Tropy, R, SIG, etc.), et leur élaboration et adaptation aux spécificités du travail scientifique et de la rédaction efficiente de la thèse. Aussi, cela peut concerner la production d’un support « original » de restitution de la recherche : utilisation du numérique, du multimédia, de restitutions collectives ou participatives, de l’image ou d’iconographie…. 

Il n’y a pas de contrainte sur le format, c’est justement l'occasion de montrer toute la diversité des « écritures » de la recherche en LLSHS. Cet axe permet de montrer comment chaque doctorant·e fait pour traiter et organiser ses données, les avantages et désavantages, les différentes méthodes qui peuvent exister, etc. Il n’est pas tant question de montrer une solution miracle que de chercher ensemble ce qui existe et pourrait aider certain·es d’entre nous. 

Les questions soulevées sont : pourquoi l’utilisation de tel ou tel outil ? Quels choix ont été faits, à quel moment de la recherche et avec quels objectifs ? Qu’apporte tel support de restitution à la recherche par rapport à un autre ?

 

Bibliographie indicative

Bazin, H. (2018) ‘Récit d’une recherche-action en situation’, Cahiers de l’action, 51–52(2–3), pp. 7–17. https://doi.org/10.3917/cact.051.0007.

Becker, H. S., Mailhos, J., Peretz, H., Peretz, H. P., & Becker, H. S. P. (2002). Les ficelles du métier : Comment conduire sa recherche en sciences sociales. La Découverte.

Clair, I. (2016). Faire du terrain en féministe. Actes De La Recherche En Sciences Sociales, 213, 66-83. https://doi.org/10.3917/arss.213.0066

Collignon, B. (2010). L’éthique et le terrain. L’Information géographique, 74(1), 63‑83. https://doi.org/10.3917/lig.741.0063

Guinard, P. & Tratnjek, B. (coord.) (2016). Géographes, géographie et émotions, numéro thématique, Carnets de géographes, n°9. https://doi.org/10.4000/cdg.605

Kasavin, I. (2008). L'idée d'interdisciplinarité dans l'épistémologie contemporaine. Diogène, 223, 38-57. https://doi.org/10.3917/dio.223.0038

Morange, M. & Schmoll, C. (2016). Les outils qualitatifs en géographie : Méthodes et applications. Armand Colin. https://doi.org/10.3917/arco.range.2016.01

Nicolas-Le Strat, P. (2024). Faire recherche en commun : Chroniques d’une pratique éprouvée. Éditions du Commun.

Staritzky, L. (2024). Pour une sociologie des tentatives. Editions du commun. 

Steck, J.-F. (2012). Être sur le terrain, faire du terrain. Hypothèses, 15(1), 75‑84. https://doi.org/10.3917/hyp.111.0075

 

Formats des contributions 

La soumission de proposition de contributions est réservée aux doctorants·es [et aux jeunes docteurs·es ayant soutenu leur thèse après le 31/12/2023] du laboratoire ainsi qu’aux masterants·es encadrés par les chercheurs·es de Pléiade. 

Les doctorants·es et les masterants·es de toutes disciplines sont invités·es à partager leurs travaux en répondant à cet Appel. Les communications pourront porter aussi bien sur la construction d’une problématique et/ou d’un protocole de recherche, que sur les réflexions théoriques, retours d’expériences de terrains et résultats de recherche (finaux ou à mi-parcours).  Les contributions peuvent inclure : 

  • Des travaux coécrits et coproduits avec des non-chercheurs·es ;

  • Des productions artistiques, immersives et/ou narratives pertinentes au regard des axes proposés ;

  • Des projections vidéo, démonstrations de logiciels, etc.

 

Les propositions doivent être envoyées en format PDF en un seul fichier à l'adresse doctorialespleiade2025@gmail.com et doivent comprendre : 

  • Les coordonnées de l'auteur·ice, le rattachement institutionnel, la discipline et l'année d'inscription en thèse ou l’année de master ;

  • Un résumé de 10 000 - 15 000 signes (espaces compris) sans la bibliographie (une dizaine de références) ;

  • 3 à 5 mots clés maximum ;

  • L’(es) axe(s) dans le(s)quel(s) votre proposition s'inscrit.

Calendrier 

  • Date limite de soumission des résumés : 20 janvier 2025 

  • Date de notification d'acceptation ou de refus des propositions : aux alentours du 15 février 2025

  • Date limite d'envoi des communications : 15 mars 2025 

  • Date des Doctoriales : 24 et 25 mars 2025

 

Comité d'organisation 

  • Nicolas BRUN, Doctorant en Géographie et Aménagement au Laboratoire UR 7338 Pléiade à l'Université Sorbonne Paris Nord

  • Alice CLAVEL, Doctorante en Géographie et Aménagement au Laboratoire UR 7338 Pléiade à l'Université Sorbonne Paris Nord

  • Myriem KADRI, Doctorante en Cifre en géographie au Laboratoire UR 7338 Pléiade à l'Université Sorbonne Paris Nord et en sociologie au Laboratoire CLERSE à l'Université de Lille

     

Comité scientifique du laboratoire Pléiade 

  • Marjolaine BOUTET, Professeure des Universités - Civilisation américaine

  • Louise FANG, MCF - Littérature britannique (XVIe-XVIIe siècles)

  • Pierre FOURNIER, Professeur des Universités - Linguistique anglaise

  • Boris LEBEAU, Professeur des Universités - Géographie

  • Mathilde LÉVÊQUE, Professeure des Universités - Littérature pour la jeunesse

  • Corinne LUXEMBOURG, Professeure des Universités - Géographie

  • Céline MURILLO, MCF - Civilisation américaine

  • Françoise PALLEAU-PAPIN, Professeure des Universités - Études anglophones

  • Céline PLANCHOU, MCF - Études anglophones

  • Nasser REBAÏ, MCF - Géographie

  • Marie REDON, Professeure des Universités – Géographie - UMR 5193 LISST, Université Toulouse Jean-Jaurès

 

 

 

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